VOS QUESTIONS

Nathalie CONSTANT - Psychologue, 1 allée de la Créativité, 2 ème étage, Villeneuve d'Ascq
Téléphone 06 56 78 20 88 Email : n.constant@psychologue-vdascq.fr

FAQ

Quelles conditions pour être psychologue ? Le statut :
  • En France, le titre de psychologue est un titre protégé par la loi n° 85-772 du 25 juillet 1985 La profession de Psychologue fait donc partie des professions réglementées (5 ans d'études après le bac, assortis d'au moins 500 heures de stage dans des structures agréées).
  • Le titulaire de diplômes permettant l'usage professionnel du titre de psychologue en France a l'obligation de s'inscrire au répertoire Adeli, à l'Agence Régionale de Santé.
  • Quelle est la différence entre un psychiatre ? Un psychologue ? Un psychothérapeute ? Un psychanalyste ?
  • Le psychiatre est un médecin spécialisé en psychiatrie (6 ans d'études en médecine puis une spécialisation en psychiatrie), qui prescrit des médicaments. Il est généralement consulté pour des troubles graves (schizophrénie, dépression majeure, psychoses...)
  • Le psychologue n'est pas un médecin : il ne peut pas prescrire de médicaments. Il est spécialisé dans la compréhension du comportement humain et dans l’étude des mécanismes de l’esprit et de la pensée. Il a suivi 5 ans d'études (Master 2) dans le champ de la psychologie.
  • Depuis 2004, le titre de psychothérapeute est encadré, ce qui n'était pas le cas jusque là et pouvait poser problème car n'importe qui, sans aucune formation, pouvait se déclarer psychothérapeute. Si la plupart des psychothérapeutes sont également psychiatres ou psychologues, les autres professionnels du champ médical (médecins) ou paramédical doivent remplir des conditions spécifiques, notamment avoir effectué 5 mois de stage professionnel dans un établissement public ou privé spécialisé.
  • Le psychanalyste est ainsi un psychothérapeute qui utilise comme théorie et comme technique la psychanalyse (Sigmund Freud, Lacan)... Il travaille sur l'inconscient de la personne et non sur le comportement et les symptômes. En fonction de l'orientation théorique du praticien, d'autres types de psychothérapies sont possibles.
  • A quoi ça peut me servir d'aller voir un psychologue – psychothérapeute d'orientation cognitiviste ?
    Mon orientation théorique est celle de la neuro-psychologie cognitive : celle-ci s'appuie sur le fonctionnement cérébral et sur la science de la cognition, à savoir la manière dont les connaissances sont acquises et réutilisées (en relation avec le langage, l'apprentissage, la mémoire, les schémas de pensée, les opérations de planification...). Par conséquent, cela m'amène à proposer des prises en charge du type :

  • remédiation cognitive : cela consiste d'abord à diagnostiquer, à l'aide de tests spécifiques les potentiels et/ou les déficits cognitifs, pour ensuite :
  • permettre une plus grande efficience intellectuelle en actualisant les potentialités, lorsqu'il s'agit de troubles des apprentissages ;
  • rééduquer les fonctions cognitives altérées dans le cas de handicap acquis ou de déficience liée au vieillissement.
  • thérapie cognitivo-comportementale (TCC) : ce sont des thérapies qui ont vocation à être courtes, dans la mesure où elles ont pour objet le comportement et les mécanismes de pensée, en visant à remplacer les pensées et comportements négatifs par des pensées et des réactions plus positives et adaptées.
  • Est-ce remboursé ? Combien ça coûte?
    Le psychologue n'étant pas médecin, dans le cadre de l'exercice en libéral, ses consultations ne sont malheureusement pas remboursées. Les prises en charge en CMP (centre médico-psychologique) sont possibles : cependant, compte-tenu des nombreuses demandes, le délai d'attente avant un premier rendez-vous est souvent très long. Certaines mutuelles proposent une participation ou un forfait. N'hésitez pas à vous renseigner auprès de votre mutuelle !
    A quoi je m'engage ?
    Bien entendu, la personne reste libre à tout moment de suspendre ou de mettre fin à la thérapie. Cependant, il est indispensable de me prévenir au moins 48h à l'avance d'un report ou de l'arrêt souhaité des séances.
    Qu'est ce que c'est un bilan psychologique ? À quoi ça sert ? Comment ça se déroule ?
    Le bilan psychologique s'adresse aux enfants et adolescents de 6 à 17 ans. Il sert à évaluer les spécificités du fonctionnement psychologique, cognitif et intellectuel. Ce compte-rendu peut-être produit auprès de la MDPH pour rendre-compte du fonctionnement cognitif de l'enfant et des aménagements scolaires souhaités (notification d'Auxiliaire de Vie Scolaire, orientation scolaire...). Il permet également de faire le point sur les potentialités, de manière à mettre en place des pistes permettant de les préserver et de les encourager. A cette fin, j'utilise la Wisc IV, qui permet d'établir un Quotient Intellectuel, un Indice de Compréhension Verbale, un Indice de Raisonnement Perceptif, un Indice de Mémoire de Travail et un Indice de Vitesse de Traitement. La durée totale de la passation est d'environ 3h. Dans la mesure du possible, il est souhaitable d'en répartir la passation sur 2 à 3 séances. Lors de ces séances, il est préférable que les parents ne soient pas présents de manière à permettre à l'enfant une concentration optimale. L'analyse des résultats et la rédaction du compte-rendu demandant du temps, la séance consacrée au retour explicité et à la remise du compte-rendu écrit à la famille a lieu 2 semaines après.
    Combien coûte un bilan psychologique ?
    Un bilan complet (QI multi-factoriel) est facturé 250€. Il comprend : la passation de la Wisc IV (durée totale = environ 3h, se répartissant sur 2 à 3 séances), l'analyse des résultats, le compte-rendu et le retour explicité et écrit à la famille (45mn).
    Le secret professionnel
    Le psychologue est soumis au code de déontologie des psychologues : http://www.codededeontologiedespsychologues.fr/LE-CODE.html
    Le premier principe de ce code mentionne que « le psychologue préserve la vie privée et l’intimité des personnes en garantissant le respect du secret professionnel », et l'article 7 précise que : « Les obligations concernant le respect du secret professionnel s’imposent quel que soit le cadre d’exercice ».

    Concrètement, cela signifie que le psychologue s'engage à ne communiquer ses conclusions et éléments d'analyse à personne d'autre qu'au patient. Bien entendu, de son côté, rien n'empêche au patient de demander au psychologue de faire le lien avec l'institution (école, MDPH) si nécessaire : on entre alors dans le cadre du « secret partagé », dans la mesure où de son côté, l'institution doit également préserver le secret. Dans ce cas, la transmission est alors préparée avec le patient : seulement ce que ce dernier souhaite voir transmis le sera, dans les conditions qu'il souhaite (Article 17 : « Lorsque les conclusions du psychologue sont transmises à un tiers, elles répondent avec prudence à la question posée et ne comportent les éléments d’ordre psychologique qui les fondent que si nécessaire. La transmission à un tiers requiert l’assentiment de l’intéressé ou une information préalable de celui-ci ». Une question plus complexe se pose lorsque le patient est mineur.

    Deux cas se distinguent alors :

  • Si la consultation et le suivi s'effectuent à la demande des parents (notamment en ce qui concerne les troubles des apprentissages et les demandes de bilan), ceux-ci ayant l'autorité parentale, il est tout à fait normal qu'ils soient tenus informés de la manière la plus détaillée et explicite possible du compte-rendu des bilans et de l'évolution du suivi ;
  • Si la consultation s'effectue à la demande de l'adolescent, on reste alors dans le cadre du secret professionnel. Néanmoins, les parents sont détenteurs de l'autorité parentale et par conséquent, ils ont à être informés de la démarche (Article 11 : « L’évaluation, l’observation ou le suivi au long cours auprès de mineurs ou de majeurs protégés proposés par le psychologue requièrent outre le consentement éclairé de la personne, ou au moins son assentiment, le consentement des détenteurs de l’autorité parentale ou des représentants légaux ». Dans cette perspective, et en accord négocié avec l'adolescent, il est souhaitable d'établir un compte-rendu à destination de ses parents, voir de les rencontrer à cette fin.
  • Précisions

    Il est important d'assurer les rendez-vous pris. En cas d'impossibilité, merci de prévenir au moins 48 heures à l'avance.

    Pour le bon déroulement de nos rdv et du rdv des autres personnes, merci de respecter ces principes.